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Une copropriété étant par définition une propriété détenue à plusieurs. Il convient de distinguer les parties privatives et les parties communes de l’immeuble. Ces surfaces ou parties d’immeubles sont déterminées et détaillées dans le règlement de copropriété et précisent les droits et obligations de chacun. Quelles sont les parties communes au sein d’une copropriété ? Quelle différence entre une partie commune et une partie privative ? Existe-t-il plusieurs types de parties communes ? Est-il possible de vendre / acquérir une partie commune ? Que faire si un copropriétaire accapare une partie non privative illégalement ? Focus sur les parties communes de la copropriété au sein de cet article.
Une copropriété est comme son nom l’indique une résidence détenue par plusieurs copropriétaires et comporte à ce titre de 2 types de surface (ou parties d’immeubles) distinctes l’une de l’autre :
Les parties communes sont les surfaces ou parties d’immeubles utilisées et partagées conjointement par tous au sein de l’immeuble, nomment :
Les parties privatives sont par opposition les surfaces ou parties d’immeubles de la copropriété exclusivement réservées à un copropriétaire (appartement, cave, parking…).
Les parties communes peuvent être réparties en 3 catégories :
Syndicalur vous guide dans votre démarche et vous aide à trouver le syndic qui répondra à vos attentes.
C’est le règlement de copropriété qui détermine les parties privatives et les parties communes de l’immeuble ou de la résidence.
Le règlement précise également les règles encadrant les parties communes (notamment leurs modalités d’utilisation) et liste les éventuelles parties communes spéciales et/ou à jouissance privative.
Tous les copropriétaires jouissent des parties communes générales selon la destination et l’usage indiqués au règlement de copropriété.
L’usage des parties communes spéciales est réservé au groupe de copropriétaires indiqué dans le règlement de copropriété : par exemple, les parkings ne participent pas aux charges de chauffage et seuls les propriétaires de parkings participent aux dépenses de la porte automatique des parkings.
À NOTER :
On ne peut interdire à un copropriétaire l’usage des parties communes (générales comme spéciales) si celui-ci ne règle pas ses charges.
C’est le syndicat des copropriétaires qui est responsable des parties communes. Le syndic est lui chargé de leur entretien ainsi que de leur conservation.
L’aliénation d’une partie commune est possible (la vente de la loge de gardien par exemple), elle doit pour cela faire l’objet d’un vote en assemblée générale à la double majorité à l’article 26 ou bien 26-1 de la loi du 10 juillet 1965.
Le syndicat doit approuver la modification du règlement de copropriété en assemblée générale, puis voter la vente et enfin donner mandat au syndic de procéder à celle-ci ainsi qu’aux diverses publications auprès du service des hypothèques.
POUR ALLER PLUS LOIN :
Les modifications liées aux lois ELAN et 3DS portent notamment sur la redéfinition de l’usage et la détermination des parties communes au sein de la copropriété, ce afin de prévenir de potentiels conflits entre copropriétaires (détermination de l’existence d’un lot ou répartition des charges spéciales par exemple).
Cette mise en conformité lois ELAN / 3DS porte sur 3 points :
- Les parties communes spéciales non pourvues de grilles de charges spéciales ;
- Les lots transitoires ;
- Les droits de jouissance privative sur certaines parties communes.
Il est possible pour l’assemblée générale de décider des travaux d’amélioration dans les parties communes à condition de respecter la destination de l’immeuble.
Copropriétaires et locataires sont tenus de respecter le règlement de copropriété. Si une personne accapare illégalement une partie commune, le syndic pourra rappeler au copropriétaire ou locataire concerné les modalités du règlement de copropriété, si besoin par courrier recommandé.
À défaut de réaction, le syndic pourra assigner le copropriétaire ou locataire fautif pour le compte du syndicat des copropriétaires. Tout copropriétaire peut également solliciter la justice à titre individuel s’il estime lésé. Il conviendra en tout état de cause de recourir à un auxiliaire de justice pour faire constater la partie commune accaparée.
À NOTER :
La responsabilité des copropriétaires-bailleurs peut être engagée si ces derniers n’interviennent pas auprès de leur(s) locataire(s) ayant accaparé la partie commune pour leur demander de régulariser la situation.
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