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Outre le syndic de copropriété et le conseil syndical, le syndicat des copropriétaires comporte un 3ème organe majeur : l’assemblée générale. Celle-ci consiste en une réunion à laquelle peuvent participer tous les copropriétaires de l’immeuble afin de discuter et voter des résolutions en lien avec la copropriété. Comment fonctionne-t-elle ? Qui est chargé de la convoquer et de la tenir ? Existe-t-il plusieurs types d’assemblées ? Pourquoi est-il important d’y prendre part ou de s’y faire représenter ? Focus sur l’assemblée générale des copropriétaires au sein de cet article.
L’assemblée générale de copropriété représente l’un des 3 principaux organes du syndicat des copropriétaires avec le conseil syndical et le syndic. Elle consiste en une réunion à laquelle l’ensemble des copropriétaires de la résidence peuvent participer après avoir reçu une convocation préalable, généralement adressée par le syndic.
En France, l’assemblée générale des copropriétaires est encadrée par les dispositions de la loi du 10 juillet 1965 et du décret du 17 mars 1967. Ces dispositions doivent être respectées strictement, sous peine de rendre l’assemblée passible de nullité (partielle ou totale) comme nous le verrons ultérieurement.
L’assemblée générale, couramment appelée « réunion copro », permet aux copropriétaires de se réunir afin de discuter puis voter un certain nombre de résolutions en lien avec la copropriété.
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Toute assemblée générale des copropriétaires doit donner lieu à une préparation en amont, plus particulièrement pour les AG « ordinaires » annuelles obligatoires : le syndic, en concertation avec le conseil syndical, procède à l’élaboration de l’ordre du jour de l’assemblée générale de copropriété afin d’y intégrer les sujets, projets et chantiers en cours.
Une convocation est ensuite adressée, généralement par le syndic, aux copropriétaires par LRAR au moins 21 jours francs avant l’assemblée.
Cette convocation doit notamment indiquer :
Des documents peuvent être annexés à la convocation en fonction de la nature de l’assemblée, c’est notamment le cas de l’AG ordinaire annuelle obligatoire qui doit comporter :
Les copropriétaires se réunissent le jour de l’assemblée à l’heure et au lieu indiqués sur la convocation.
À NOTER
L’assemblée générale des copropriétaires doit se tenir dans la commune où se situe la copropriété.
1 – Le syndic procède en premier lieu à l’émargement des copropriétaires. Ces derniers peuvent être munis de pouvoirs, dans ce cas ils émargent également pour les personnes qu’ils représentent. Concernant les votes par correspondance, le syndic les a enregistrés préalablement à l’assemblée (à noter que les copropriétaires doivent lui faire parvenir leur formulaire au moins 3 jours francs avant l’AG).
2 – Le bureau est ensuite constitué avec l’élection successive du :
BON À SAVOIR :
En principe, le syndic est souvent le secrétaire de séance. En cas de litige et/ou de changement de syndic, il est néanmoins fortement déconseillé de laisser le secrétariat à ce dernier.
3 – La séance peut alors débuter. Dans le cas d’une assemblée « ordinaire », on procède en premier lieu à plusieurs résolutions d’ordre administratif, notamment :
4 – Chaque résolution est votée selon un type de majorité définie par la loi et qui dépend de la nature de la résolution. Il existe 3 types de majorités :
BON À SAVOIR :
L’ordonnance du 30 octobre 2019 a considérablement allégé les conditions de l’article 26 en introduisant l’article 26-1 : dans le cas où la résolution a recueilli l’approbation de la moitié des copropriétaires présents ou représentés à l’assemblée ainsi que plus d’un tiers des tantièmes de la résidence, on procède alors à un nouveau vote à la majorité de l’ensemble des copropriétaires de la résidence
À l’issue de l’assemblée générale, le procès-verbal doit être édité et signé (par le président de séance, le ou les scrutateurs ainsi que le secrétaire) dans un délai de 8 jours puis diffusé par le syndic dans un délai d’un mois.
La diffusion du PV se fait par envoi simple, à l’exception des copropriétaires dits défaillants (absents) ou aux opposants qui le reçoivent eux par LRAR.
Le délai de recours d’assemblée générale des copropriétaires est de 2 mois à compter de la réception du procès-verbal par LRAR. La contestation n’est ouverte qu’aux défaillants (absents) ou aux opposants.
Passé ces 2 mois, le syndic procède à l’exécution des résolutions.
L’assemblée générale de copropriété est le moment où se votent les décisions en lien avec la copropriété. Il est donc important pour tous les copropriétaires d’y assister ou de se faire représenter (au moyen d’un pouvoir donné à un autre copropriétaire ou via le formulaire de vote par correspondance adressé au syndic) afin de prendre part aux résolutions votées.
Dans le cas des travaux, une copropriété mal entretenue est forcément dévalorisée, que ce soit pour le cadre de vie tout au long de l’année ou encore au moment d’une vente. A l’inverse, une résidence bien entretenue et avec un fort taux de participation aux AG sera logiquement mise en valeur et attractive.
La date et l’heure de l’assemblée générale des copropriétaires sont déterminées par le syndic en consultation avec le conseil syndical.
Avant la tenue d’une assemblée générale, les copropriétaires désignent un président de séance. Cette désignation résulte d’un vote à la majorité simple des copropriétaires (présents ou représentés par procuration).
Le syndic de copropriété doit convoquer au moins une fois par an en AG pour réunir tous les copropriétaires.
Depuis la sortie de la crise sanitaire liée au Covid-19, les syndics n’ont plus la possibilité de tenir l’assemblée générale des copropriétaires par correspondance uniquement. En revanche, ils doivent désormais joindre systématiquement un formulaire de vote par correspondance à la convocation.
Un absentéisme trop important pourrait avoir des répercussions sur certains votes, notamment les travaux ou l’élection du syndic et du conseil syndical.
Concernant le syndic et le conseil syndical, ces derniers ne pourront être élus si plus de deux tiers des tantièmes de la résidence ne participent pas à l’assemblée, ce qui aurait des conséquences néfastes pour sa gestion (mise sous administration judiciaire notamment).
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