Inscrivez-vous pour recevoir notre guide pour changer de syndic en toute sérénité
Téléchargez gratuitement notre guide pratique et découvrez les étapes clés pour réussir votre changement de syndic.
Téléchargez gratuitement notre guide pratique et découvrez les étapes clés pour réussir votre changement de syndic.
L’un des objectifs de la loi ALUR de 2014 concernant la copropriété étaient d’améliorer la relation entre syndics et copropriétaires. Parmi les propositions pour y parvenir se trouve notamment la mise en concurrence du syndic, qui, comme son nom l’indique, consiste à mettre en concurrence le mandataire de la résidence avec d’autres cabinets. Est-elle obligatoire ? Sur qui la mise en concurrence pèse-t-elle ? Doit-elle être effectuée tous les ans ? Quelles conséquences a-t-elle engendré ? On fait le point sur les modalités de la mise en concurrence du syndic de copropriété au sein de cet article.
La mise en concurrence du syndic de copropriété est l’une des principales mesures de la loi n°2014-366 du 24 mars 2014 pour l’accès au logement et un urbanisme rénové, dite loi ALUR (ou loi Duflot II).
Comme son nom l’indique, ce procédé consiste à mettre le syndic de la copropriété en concurrence à l’occasion de l’assemblée générale avec un ou plusieurs autres cabinets.
L’obligation de mise en concurrence du syndic constitue l’une des propositions de la loi ALUR afin d’encadrer davantage les syndics professionnels et ainsi améliorer la relation entre ces derniers et les copropriétaires, notamment avec :
De manière générale, l’objectif de ces propositions est d’apporter plus de transparence de la part des syndics, la profession souffrant régulièrement d’une mauvaise image auprès des copropriétaires. La mise en concurrence du syndic de la loi ALUR ne fait pas exception à la règle avec une volonté affichée de maintenir le syndic dans une qualité de prestation continue et un encadrement de ses honoraires.
Syndicalur vous guide dans votre démarche et vous aide à trouver le syndic qui répondra à vos attentes.
L’obligation de mise en concurrence du syndic pèse sur le conseil syndical qui est l’organe d’assistance et de contrôle du syndic. Tout copropriétaire est également libre de proposer un contrat de syndic tel que le prévoit les dispositions de l’article 10 du décret du 17 mars 1967.
Oui, actuellement la mise en concurrence doit être réalisée chaque année (les délais ont évolué à plusieurs reprises depuis son introduction en 2014 pour atteindre jusqu’à 3 ans et il n’est donc pas exclu qu’elle évolue de nouveau à l’avenir), sauf dispense votée en assemblée générale.
Oui, la mise en concurrence du syndic de la loi ALUR est obligatoire, sauf dispense comme mentionné ci-dessus. Il n’existe toutefois pas de sanction prévue par la loi en cas de non-réalisation comme nous le verrons ultérieurement.
La mise en concurrence nécessite plusieurs étapes et formalités à respecter, notamment :
Il est en revanche recommandé de faire adresser le courrier par un copropriétaire non-membre du conseil syndical, la législation concernant la mise en concurrence du syndic ayant évolué : le conseil syndical doit désormais respecter un certain formalisme (préavis, motifs légitimes pour justifier le changement…) s’il souhaite concrétiser celle-ci. Dans le cas contraire, la copropriété peut s’exposer à verser une indemnité au syndic en place.
BON À SAVOIR :
Il est également recommandé de ne retenir qu’un seul candidat alternatif à présenter à l’assemblée générale afin d’éviter une dispersion des voix qui pourrait entraîner un défaut de majorité et donc une mise sous administrateur judiciaire de la résidence.
Si la mise en concurrence du syndic de copropriété s’effectue à l’occasion de l’assemblée générale, celle-ci doit être amorcée suffisamment tôt, idéalement plusieurs mois avant la tenue de l’AG :
BON À SAVOIR :
La jurisprudence considère que la notification d’un contrat de syndic concurrent doit parvenir au syndic en place dans un « délai raisonnable » avant l’envoi des convocations
Étudions maintenant les conséquences de la mise en concurrence du syndic sur les différents acteurs de la copropriété (copropriétaires, conseil syndical et syndic) :
À la lecture de ces éléments, il ressort globalement que les conséquences de la mise en concurrence sont surtout (relativement) d’ordre financier. Celle-ci apparaît en réalité surtout utile quand elle est justifiée et que le syndic nécessite d’être remplacé (attention dans ce cas à bien respecter le formalisme d’envoi du courrier). Dans le cas contraire, il est plutôt recommandé d’en voter la dispense en AG afin de ne pas envoyer un mauvais signal au syndic si ce dernier donne satisfaction à la copropriété.
Syndicalur vous guide dans votre démarche et vous aide à trouver le syndic qui répondra à vos attentes.