Inscrivez-vous pour recevoir notre guide pour changer de syndic en toute sérénité
Téléchargez gratuitement notre guide pratique et découvrez les étapes clés pour réussir votre changement de syndic.
Téléchargez gratuitement notre guide pratique et découvrez les étapes clés pour réussir votre changement de syndic.
La loi française prévoit 3 formes de gestion de syndic : professionnelle, bénévole ou coopérative. Dans une gestion bénévole, la fonction du syndic est assurée, comme son nom l’indique, par un copropriétaire de l’immeuble à titre gracieux. Cette gestion a-t-elle d’autres particularités spécifiques ? Comment désigner un syndic de copropriété bénévole ? Quelles responsabilités ce statut implique-t-il ? Tout le monde peut-il être syndic bénévole ? Cette forme de gestion comporte-t-elle des avantages et des inconvénients ? On fait le point sur le syndic bénévole de copropriété au sein de cet article.
Il existe en France 3 formes de gestion de syndic prévues par la loi du 10 juillet 1965 et le décret du 17 mars 1967 :
Dans la forme bénévole, la copropriété est gérée par un copropriétaire officiant en tant que syndic à titre gracieux.
On retrouve notamment cette forme de gestion chez les très petites copropriétés, du fait de leur administration simple, couplée à leur manque d’attractivité auprès des professionnels qui privilégient les résidences d’une certaine taille minimum. Cela explique pourquoi cette forme de gestion constitue la 2ème plus répandue en France après celle des syndics professionnels.
Comme toute autre forme de gestion, le rôle du syndic de copropriété bénévole est d’administrer et d’entretenir la résidence tout au long de l’année. Il est, par ailleurs, le représentant légal du syndicat des copropriétaires et dispose de prérogatives et de pouvoirs que lui confèrent la loi ainsi que le mandat qui lui a été confié par l’assemblée générale.
À la différence du syndic professionnel, le copropriétaire bénévole ne perçoit, en principe, pas de rémunération pour son travail (d’où le nom de syndic de copropriété bénévole). Les professionnels sont également soumis à d’avantages de contraintes, parmi lesquelles :
En marge de ces différences, la mission du syndic bénévole est identique à celle du syndic professionnel. Ses tâches relèvent de l’article 18 de la loi du 10 juillet 1965 et il doit notamment :
Syndicalur vous guide dans votre démarche et vous aide à trouver le syndic qui répondra à vos attentes.
Le syndic de copropriété bénévole est désigné en assemblée générale à la majorité de l’article 25 pour une durée maximum de 3 ans.
Bien que rarement mis en pratique et contrairement à une idée reçue, les syndics bénévoles doivent proposer un contrat au même titre que les syndics professionnels. Le contrat en question est néanmoins simplifié en grande partie et peu encadré par rapport à celui des professionnels, à commencer par l’absence de tarifs de prestations dans la mesure où les bénévoles ne facturent pas celles-ci.
Vous êtes syndic bénévole et recherchez un contrat-type ? Retrouvez notre modèle afin de faciliter votre démarche.
Le syndic bénévole de copropriété peut être révoqué de ses fonctions, à tout moment, sur décision d’AG.
Il peut également démissionner au cours de son mandat, mais doit alors en informer les copropriétaires par lettre recommandée avec avis de réception, puis respecter un préavis de 3 mois.
Comme pour le syndic professionnel et le syndic coopératif, le rôle du syndic de copropriété bénévole est de gérer efficacement la copropriété tout au long de l’année d’un point de vue administratif, comptable, technique et financier.
Parmi ses obligations se trouvent notamment la préparation (en concertation avec le conseil syndical) et la convocation de l’assemblée générale (envoi au minimum 21 jours francs avant le jour de l’assemblée), ainsi que la diffusion du procès-verbal sous un mois à l’issue de celle-ci.
Le syndic de copropriété bénévole assure généralement le poste de secrétaire en AG (il ne peut en revanche occuper celui de président de séance, sous peine de rendre l’assemblée passible de nullité.).
Le syndic bénévole peut engager sa responsabilité (à l’inverse du conseil syndical, pourtant également constitué de copropriétaires), puisqu’il officie en tant que représentant légal et mandataire de la copropriété.
Bien que généralement moins sévère en comparaison des professionnels, la justice peut sanctionner les syndics bénévoles en fonction de la nature et des conséquences des faits reprochés (l’explosion en 2019 à Paris de l’immeuble de la rue de Trévise constitue un bon exemple, le syndic ayant fait l’objet d’une mise en examen.).
Il n’est en revanche pas possible pour le syndic bénévole de souscrire une garantie financière, ce qui peut constituer un problème concernant la récupération des fonds de la résidence en cas de perte ou de détournement (dans ce dernier cas, le syndic bénévole de copropriété peut alors faire l’objet de poursuites pénales.).
La gestion de syndic de copropriété bénévole est ouverte à tout copropriétaire détenant au moins un lot au sein de la résidence.
En revanche, les parents ou enfants des copropriétaires n’ont plus la possibilité depuis la loi ALUR de remplir ce rôle pour le compte de leur ascendance ou descendance.
BON À SAVOIR :
L’enfant ou parent d’un copropriétaire peut en revanche intégrer le conseil syndical, être ensuite désigné président puis basculer en gestion coopérative au sein de laquelle le président du conseil syndical officie en tant que syndic.
Syndicalur vous guide dans votre démarche et vous aide à trouver le syndic qui répondra à vos attentes.