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Le syndic est un mandataire désigné par l’assemblée générale, dont la mission est d’administrer la copropriété. Dans la majorité des cas, ce rôle est tenu par un professionnel rémunéré en échange de ses services. Comment se rémunère-t-il ? Quel est prix du syndic ? Ses honoraires sont-ils encadrés et contrôlés ? Les syndics bénévoles et coopératifs peuvent-ils également percevoir une rémunération ? Petit tour d’horizon des modalités des honoraires du syndic au sein de cet article.
Lorsqu’une copropriété est gérée par un syndic professionnel, ce dernier officie en tant que prestataire de service et est donc rémunéré pour administrer l’immeuble et représenter légalement le syndicat des copropriétaires.
Très encadrés en France, les honoraires du syndic de copropriété sont répartis en 2 catégories :
Le contrat « tout sauf » de la loi ALUR de 2014 a particulièrement renforcé cette distinction en prévoyant une liste exhaustive (annexes 1 et 2 du décret du 26 mars 2015) des prestations ne pouvant donner lieu à une rémunération complémentaire au forfait initial.
Ainsi, le syndic doit notamment effectuer les tâches suivantes dans le cadre de son forfait de base :
À NOTER :
Les honoraires du syndic peuvent être plus élevés pour les petites copropriétés pour lesquelles les professionnels appliquent souvent un forfait minimum (entre 3 000 et 4 000 euros HT en moyenne) afin de conserver un équilibre entre la manne financière perçue et le temps investi pour la gestion de la résidence.
Ces tarifs concernent les syndics traditionnels (forme la plus répandue en France) qui disposent d’une agence ou de bureaux. Concernant les syndics en ligne, les tarifs peuvent être moins élevés.
Ces prestations particulières sont facturées soit au temps passé (il existe généralement un tarif en heures ouvrables et un autre en heures non ouvrables) ou selon un montant fixe.
Depuis le 1er janvier 2022, les professionnels doivent en outre annexer à leur contrat-type une fiche d’information synthétisant les prestations et tarifs associés et également proposer un coût horaire de syndic unique avec une seule majoration possible pour les heures non ouvrables.
L’indexation des honoraires du syndic est uniquement possible dans le cadre des contrats pluriannuels, c’est-à-dire au minimum 2 ans.
Concernant les prestations pouvant désormais donner lieu à une facturation supplémentaire, retrouvez-les ci-dessous :
Les travaux réalisés par la copropriété peuvent notamment donner lieu à une rémunération de syndic. Les honoraires du syndic de copropriété consistent alors en un pourcentage hors taxes du montant des travaux (le taux peut varier selon que ces derniers sont réalisés avec ou sans maître d’œuvre).
Depuis la loi ELAN, les syndics ont la possibilité de mentionner les taux des honoraires travaux dans leur contrat à titre indicatif alors que cela été auparavant interdit. Ceux-ci doivent néanmoins être détaillés selon un taux dégressif en fonction du montant des travaux.
BON À SAVOIR :
En moyenne, les coûts d’un syndic de copropriété concernant les travaux est souvent compris entre 1 et 3 % HT du montant des travaux en fonction de leur importance.
Les syndics bénévoles et coopératifs ne peuvent percevoir de rémunération, car ils officient en tant que bénévoles (cela n’empêche pas dans certains cas qu’une rémunération soit tout de même demandée).
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Le coût d’un syndic de copropriété est intégré dans le budget annuel et les charges de la résidence au même titre que n’importe quel autre prestataire. Il est donc rémunéré par les copropriétaires.
Les charges sont appelées trimestriellement via les appels de fonds et le syndic se rémunère directement sur la trésorerie de la résidence.
BON À SAVOIR :
En cas de changement de syndic, un formalisme (préavis et motifs sérieux) doit désormais être respecté si la demande émane du conseil syndical, sous peine d’exposer la résidence à devoir verser une indemnité au syndic sortant.
S’il existe donc des prix de marché en fonction de la région où se situe la copropriété, les honoraires du syndic de copropriété restent fixés librement entre ce dernier et la copropriété (même si quelques prestations demeurent plafonnées, comme l’état daté).
Les syndics professionnels sont en revanche tenus de respecter les dispositions légales en vigueur et notamment le contrat « tout sauf » de la loi ALUR qui distingue donc les prestations incluses dans le forfait de base de celles pouvant donner lieu à une facturation complémentaire.
D’autres pratiques sont également désormais interdites, notamment :
BON À SAVOIR :
Il peut arriver que la copropriété ne dispose pas de son propre compte bancaire séparé mais de ce qu’il convient de nommer un « sous-compte pivot » du propre compte du syndic. Les intérêts générés se faisant au profit du syndic et non du SDC rendent ce genre de pratique bien entendue illégale.
Les syndics professionnels peuvent faire l’objet de contrôles de la part de la DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes). En cas d’infractions constatés, ils peuvent être sanctionnés d’une amende dont le montant est déterminé par la nature de l’infraction.
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